top of page
  • Photo du rédacteurOpi

L'Histoire derrière l'histoire, S01-EP02 : L'identité et la question des thématiques


Retrouver mes romans sur Amazon !

Saga Les Galyn

• Tome 1 : L’enfant du vide

• Tome 2 : L’enfant de la terre


Je me suis souvent demandé ce qui faisait d’un auteur… Un auteur. Quelle était son « identité » ? Cette question est venue d’une interrogation suite à une remarque de beaucoup d’écrivains. Par définition, on est auteur quand on écrit. Pourtant, beaucoup n’osent pas se faire appeler ainsi, malgré tout. Et je suis également passée par là. Beaucoup expliquent qu’ils ne se sentent pas légitime, soit parce qu’ils n’ont pas publié, parce que ce n’est pas leur activité principale ou parce qu’ils n’ont pas un certain nombre de lecteurs qui leurs servirait de « validation ».


J’ai longtemps cru que c’était aussi mon problème. Et pourtant, je me suis senti auteure, bien avant de publier mon premier roman. Pourquoi ? Eh bien, parce que j’écrivais, et que je savais pourquoi je le faisais. Si aujourd’hui je n’en vie pas, je fais même peu de ventes, et bien je suis quand même auteur. Parce que j’ai compris pourquoi j’écrivais, ce qui me démarquait des autres auteurs et ce qui me donnait envie d’écrire. J’ai repéré ce que j’appelle mes « chevaux de bataille », ou de manière plus directe : mes thématiques.


Elles sont mes sujets de prédilection, et marquent toutes mes intrigues. Dans ma saga Les Galyn, elles sont décortiquées et étudiées sous toutes leurs facettes. Plus tard, à travers des histoires différentes, je creuserai tout cela de manière plus nette.


Mais alors, quelles sont ces thématiques ?


La littérature et la science. Si vous me suivez depuis un moment, et sur YouTube aussi, vous n’êtes pas surpris de voir ce thème apparaître en premier. J’ai été, et je suis toujours, une scientifique dans l’âme. J’aime la nature, sa complexité associée à un fonctionnement très simple et logique, la manière dont les animaux vivent en harmonie avec les végétaux ou entre eux, sa beauté… Bref, je pourrais en parler pendant des heures. Lorsque j’ai bifurqué vers la littéraire au moment de choisir ma filière du bac, j’ai découvert un autre monde à aimer. Mais cela ne signifiait pas que je n’aimais plus l’ancien. Et je ne comprenais pas cette séparation absurde – appuyé par le corps professoral – entre la littérature et les sciences. Pour moi, ils étaient complémentaires, et non pas opposés. J’ai appris plus tard, à la faculté, que cette séparation est récente que, au 17e siècle par exemple, on encourageait les gens à maîtriser tous les domaines. À travers mes écrits, j’essaie donc de réconcilier ses univers. La saga de science-fiction Les Galyn en est une première tentative, qui m’a permis de créer des domaines scientifiques, mais aussi de les questionner, et de m’interroger sur des questions d’éthiques que je trouve ultra intéressante. Dans mes projets à venir, la robotique, les sciences naturelles et la physique auront toujours leur place au sein de mes écrits.


La famille. Encore une fois, rien de surprenant si vous avez commencé à lire ma saga. Toute l’intrigue tourne autour d’une fratrie, chacun représentant les cinq éléments (eau, feu, terre, air, vide). Ce sujet me permet d’en aborder beaucoup d’autres – et notamment les deux que je développe après. Lors d’une rencontre récente avec deux autrices, alors que je parlais de mon histoire, elles m’ont avoué avoir déjà discuté de cette question de la famille en littérature, surtout en imaginaire. Elles trouvaient dommage que souvent, dans ce type de roman, les héros sont des orphelins et des enfants uniques et, bien souvent, la famille ne sert que de toile de fond quand elle n’est pas totalement absente. En ce qui me concerne, je trouve le domaine familial très riche : c’est notre premier cadre, là où on apprend tout, le pire comme le meilleur. C’est au sein de notre famille qu’on apprend à créer des relations avec les autres, à trouver sa place dans un groupe, à s’aimer ou à se détester. Là où naisse, à mon sens, tous les rêves, mais aussi toutes les névroses. Et puis qui dit lien familial dit forme de responsabilité, voir « d’obligation ». Les paradoxes et les singularités de chaque famille sont mes terrains de jeux de favoris. Combien de fois mes bêtas se sont arrachés les cheveux en voyant la réaction de mes personnages ! Et pourtant, ils montrent quelque chose de très vrai : les frères et sœurs peuvent se haïr, les parents peuvent être lâches, et la frontière entre amour et devoir familiale est parfois floue. C’est bien cela qui au centre de « L’enfant du vide » et ses suites. Dans mes prochains écrits, je continuerai d’interroger les liens familiaux, qu’ils soient de « cœur » ou de « sang », ce qui me permettra d’appuyer certaines idées, mais aussi d’en explorer des nouvelles.


La notion de pardon. Ici, c’est une thématique qui tâtonne encore dans les aventures de Caleb. Chaque personnage se trouve dans les deux positions : celui qui pardonne ou qui doit être pardonné. Mais qu’est-ce que cela veut vraiment dire ? Difficile de donner une réponse claire et définitive, j’essaie néanmoins à travers Les Galyn d’apporter des éléments de réflexion. Bien sûr, c’est une thématique très large, et un sujet très profond que le pardon, ce que ça implique en termes de paroles et d’actes, que ce soit pour le ‘pardonné’ ou le ‘pardonneur’. Sans compter les choses changent en fonction de ce qui doit être pardonné, de la relation entre les deux personnes – ou plus. La question des intentions aussi, et central. Bref, il s’agit là d’un puit sans fond, qui peut certes effrayer, mais est une bénédiction dans l’écriture. Car il y a beaucoup à dire, beaucoup à montrer, et que chaque histoire apporte un éclairage différent.


La quête de l’identité ou la fuite de celle-ci. Dernier sujet, mais tout aussi important que les précédents. Au final, sous la plume de l’auteur qui se cherche, il y a des personnages qui se cherchent. C’est très fort dans mes deux premiers romans. Pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, chaque personnage est un élément : il y a l’enfant du vide, l’enfant de la terre, etc… De fait, ils doivent constamment trouver l’équilibre entre « c’est mon rôle » et « je ne suis pas que ça ». La question de la « fuite » de l’identité est, à mon sens, particulièrement intéressante. Forger son identité signifie aussi l’assumer, n’est-ce pas ? Tout comme mes héros, je crois qu’en réalité nous devons tous choisir entre être quelqu’un, sans se contenter d’être ce quelqu’un. Quelle est la bonne solution ? Est-ce qu’il y en a une ? Cela, amis lecteurs, ça sera à vous d’en juger en ce qui concerne Caleb et ses frères et sœurs. Car c’est peut-être, avec la famille, l’enjeu premier de cette histoire. Encore une fois, cette interrogation du rapport à l’identité sera précisée, affutée dans mes prochains écrits, y compris la fuite de l’identité qui est une question très large et ambigüe.


Voilà en somme ce qu’il en est. Bien sûr, ce n’est pas la seule chose qui me définit en tant qu’auteur, et vous le verrez très vite.


Mais quoi qu’il arrive, je sais que ses questions font partis de moi, de mon histoire et de mes histoires.

25 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Je ne sais pas.

Une nouvelle fois j’attrape mon stylo – ou mon clavier, plutôt – pour me lancer dans ce texte, sans savoir si j’aurai le courage de le terminer. Et pourtant il faut bien que je parle de tout ce qui es

bottom of page