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L'Histoire derrière l'histoire, S01 -Ep01 : Grandir en tant qu’auteur


On se retrouve aujourd’hui – avec déjà deux jours de retard – pour commencer la série d’articles dont je vous avais parlé Lundi dernier. Pourquoi saison 1 ? Eh bien parce que, et vous vous en rendrez compte, je vais évoquer d’autres projets avec vous au cours de cette semaine qui, eux aussi, auront le droit à leur saison.

Mais trêve de bavardage, commençons !

La première chose que je voudrais évoquer avec vous en ce qui concerne « L’enfant de la terre », et la saga « Galyn » dans son entièreté, est le fait que, quand je l’ai écrit, je n’avais aucune envie d’être autrice. Mais j’ai vécu la même chose que beaucoup d’auteurs en herbe : j’ai grandi avec mon histoire.

Malgré les nombreuses difficultés que j’ai rencontrées, et que je rencontre encore, cette saga est aujourd’hui essentielle dans ma vie. Il s’agit de mon premier roman de science-fiction, le premier que j’ai terminé, et le premier que j’ai publié.

Caleb et sa famille marquent le début de mon histoire. L’histoire d'« Opi » sur la plateforme Fyctia, où ils ont pris vie, mais aussi l’histoire de « Sarah », l’autrice indépendante. Même si j’avais déjà écrit, que j’avais d’autres projets qui m’intéressaient plus, c’est bel et bien Les Galyn qui a fait de moi une nouvelle personne. Pour la première, je ne cherchais pas « juste » à créer de belles histoires. Je me suis demandée : « Quel genre d’autrice je veux être ? Quels sont mes messages ? Quelle est mon identité d’autrice ? ».


Et pour la première fois, grâce aux éléments, j’ai trouvé mes réponses. C’est drôle parce que, pendant longtemps j’étais convaincu que l’écriture n’était qu’un passe-temps (sans pour autant le dénigrer bien sûr), qu’il pouvait faire du bien, mais je ne pensais pas que moi, personnellement, je pouvais y trouver un véritable accomplissement. En grandissant, j’ai compris certaines choses sur moi-même et, en relisant « L’enfant du vide », je m’aperçois que ses choses y étaient cachées, d’une certaine façon. Et cela a été encore plus fort dans la rédaction de « L’enfant de la terre ».

J’ai compris que lire un livre, c’était lire son auteur, même si on ne comprend pas toujours en quel sens.

Au cours des prochains articles, je développerai tout ce que j’ai conclu en écrivant cette saga. Que ce soient les thématiques, les inspirations en passant par les expériences… Vous saurez – presque – tout.

Tout ce que vous lirez constituera mon identité en tant qu’écrivaine. De fait, cela ne s’arrêtera pas au Galyn, mais déroulera le fil vers mes autres projets d’écriture.

Si vous me suivez depuis longtemps, vous m’avez peut-être entendu parler de ma « liste d’histoire à écrire » sur laquelle il y avait plus de 50 histoires. Début 2020, j’ai fait une introspection très honnête sur moi-même, à la lumière de ce que je savais désormais sur moi et sur ce que je voulais faire. J’ai donc refait cette liste.

Elle ne contient plus que 5 projets. Ils sont ceux qui me font vibrer, qui me donne envie d’écrire. De nombreuses idées ne verront donc jamais le jour, d’autres prendront d’autres formes. J’ai senti un grand soulagement en prenant cette décision, parce que je savais que c’était la bonne.

Si vous avez tenu la lecture jusque-là, j’en suis très heureuse. J’espère que tout cela vous plaira, car cette question de l’identité est très importante pour moi. Et je souhaite que, à travers mes mots, vous puisiez peut-être trouver la vôtre.


A très vite !

Sarah.

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